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Édouard Pignon

Biographie

Edouard Pignon est né le 12 février 1905 à Bully-les-Mines. Son père, ouvrier mineur, part presque aussitôt pour Marles les Mines. Pignon y séjourne jusqu’à l’âge de vingt-deux ans. Dès la fin de l’école primaire, il descend à la mine pendant un an comme galibot puis il exerce divers métiers dans le bâtiment et participe à la construction de nombreux corons. Hanté par le désir de dessiner, il réalise des paysages, des portraits et s’inscrit à un cours par correspondance. Au cours de son service militaire en Syrie, il décide d’abandonner l’usage du patois et de ne s’exprimer qu’en français. De retour dans le Pas-de-Calais, le chômage le contraint à devoir retourner travailler à la mine. Reconnaissant qu’il ne pourra jamais devenir peintre s’il reste à Marles, il part s’installer à Paris en 1927. Ouvrier dans diverses entreprises (Citroën, Farman, Société industrielle des Téléphones…), Edouard Pignon suit des cours du soir à l’Université ouvrière ainsi que des cours de peinture et de sculpture. Il expose pour la première fois en 1932, il rencontre Malraux et Aragon et surtout Picasso à qui le lie une solide amitié.​

Résistance
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L'exposition «Lee Miller 1944-1945», organisée par le Centre d'histoire de la Résistance et de la déportation de Lyon, ne parle que d'une vie, celle de la reporter de guerre. Cent-cinq photographies, en noir et blanc, qui couvrent deux ans à peine, presque toute sa carrière pourtant. En 1944, Lee Miller s'impatiente. Depuis le début du conflit, elle travaille pour l'édition britannique de Vogue. Mais l'atmosphère mondaine du magazine commence à lui peser. Le débarquement la sauve. Elle demande, et obtient, une accréditation auprès de l'armée américaine, débarque en Normandie avec son Rolleiflex et sa machine à écrire, et plonge tête baissée dans l'aventure. Celle qui fut une icône du Paris des années 1930, le symbole de l'avant-garde, se révèle une photographe aventureuse et énergique, à l'égal des plus grands, décidée, courageuse, toujours aux premiers rangs sans chercher à se préserver. Pendant un an, elle met ses pas dans ceux de l'armée américaine, partageant l'ordinaire de la vie militaire, restant des jours entiers sans se changer, à se laver dans son casque, à dormir dans la vermine et les punaises. Aussi déterminée qu'un soldat, sans aucune compassion pour l'Allemagne vaincue, elle aime la compagnie des troupes et l'excitation de la bataille. Jetant par-dessus bord ses recherches des années 1930, Lee Miller devient une vraie photographe de guerre, revendiquant le document, sans s'embarrasser de considérations formelles, même si dans ses images au format carré, la composition l'emporte sur l'instant.

La guerre de Lee Miller est une guerre vue du côté des hommes. On y voit peu de batailles, sauf le siège de Saint-Malo où elle photographie le premier bombardement au napalm. Lee Miller raconte la guerre avant et après les combats, en regardant les visages des hommes, les soldats, les médecins, les infirmières et tous ceux qui suivent les armées. Elle dévoile l'angoisse, la peur, la solitude, la mélancolie, le doute, la souffrance des blessés, la joie volée entre deux combats, comme ces haltes bucoliques dans la campagne normande. Sa guerre est sans héroïsme, sobre, quotidienne, réaliste. Une affaire de soldats.

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Collège St Thérèse, 5 rue de l'Ancienne Eglise, 91230 Montgeron

© 2016 par Léonard Pul, Kérolos Louka, Sébastien Correa, Ailvin Lehoucq et Kévin Cannaya. Remerciements à Margaux Siffritt.

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